Danse sur un air de Linda de Souza

Quand la musique fait battre les cœurs à l’unisson 

Il est un peu plus de quinze heures ce jeudi 21 août quand la salle d’animation de la résidence Le Galibier s’illumine. Pas par les projecteurs, mais par les sourires. Les résidents, une vingtaine, attendent. L’air est chargé d’impatience, presque d’électricité douce.
Puis les premières notes s’élèvent. Maria CONCEIÇAO chante. Sa voix puissante et chaleureuse vient réveiller des souvenirs enfouis, elle fait revivre les mots et les mélodies de Linda de Souza, cette icône qui a accompagné toute une génération. Et soudain, tout change : les yeux brillent, les lèvres murmurent les refrains, les mains battent la mesure.
Dans la salle, personne ne reste indifférent. Les corps se balancent, certains se lèvent pour danser, d’autres entonnent les paroles avec ferveur. La musique a ce pouvoir rare : elle gomme les âges, elle réunit les solitudes, elle ranime la joie simple d’être ensemble.
À l’origine de ce moment suspendu, il y a Maria FARINHA DA SILVA, employée de maison au grand cœur, qui a imaginé cette matinée. Un geste généreux, une idée simple, mais qui, le temps d’une chanson, transforme un jeudi ordinaire en une fête.
Et comme pour prolonger cette étreinte musicale, un buffet de saveurs portugaises attend les participants : douceurs sucrées, spécialités salées, parfums d’ailleurs… Les conversations reprennent, les rires éclatent, les papilles s’éveillent.
Quand la matinée s’achève, il reste bien plus que des notes dans l’air : il reste une émotion partagée, une chaleur dans le cœur.

À Jonage, ce jour-là, la résidence Le Galibier a vibré au rythme du Portugal – et au rythme de la vie.
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